A la recherche du point positif

point positifEn sortant de la synagogue, un beau Chabath matin,
Rav Levy Yits’hak de Berditchov rencontra un Juif qui
arpentait la rue principale avec un cigare à la bouche.
Le Juste, qui était connu pour être l’avocat du peuple
juif auprès de Dieu, ne s’affola nullement du spectacle.
Il s’approcha du mécréant et lui demanda aimablement:-
 » Sais-tu, mon enfant, que c’est Chabath aujourd’hui?  »
–  » Bien sûr ! » répondit l’homme.
–  » Mais alors, peut-être ignores-tu qu’il est interdit d’allumer du feu? »
–  » Je le sais tout aussi bien!  » Alors levant ses yeux au Ciel,
le saint homme s’exclama:
–  » Maître de l’Univers! Regarde comme le pire de tes enfants
refuse de dire un mensonge! « 
Il y a une grande leçon à tirer de cette anecdote:  » la recherche
du point positif 
 » en toute circonstance. Le Rabbi n’a pas
pardonné la transgression du Chabath, il ne l’a pas non plus
minimisée. Il a simplement cherché quelque chose de bon
dans cet homme, dans cette situation.Employée de cette façon, l’indulgence n’est plus une faiblesse mais une force,
un génie qui permettra de sauver des situations que la rigueur
aurait condamnées.Rabbi Na’hman nous recommande la même attitude et de
façon systématique:  » Même si tu constates que l’homme
est complètement perverti, juge-le du bon côté. Cherche en
lui quelque point valable, une Mitsva ou une bonne action…
Il n’est pas possible que de toute sa vie il n’ait pas accompli
au moins une action valable… ». 
En jugeant les gens avec indulgence,Chers Amis,
vous leur permettez de retourner vers D…. Le Juste est celui qui juge
le monde avec tant de clémence qu’il attire tous les cœurs vers le bien.

La différence entre le Juste et le pervers: le Juste connaît ses capacités,
il les exploite. Quant au pervers, il ignore sa force et se permet des écarts
en prétendant qu’il est trop faible. La vérité est que chaque âme,
juive ou pas, contient des ressources immenses et  » le faible n’est
que celui qui ignore sa force 
 »

Cette fausse modestie qui consiste à dire «Je ne suis pas à la hauteur»,
n’est en fait qu’une mauvaise ruse destinée à nous faire déserter.
Elle cache, en plus, un véritable orgueil: celui de refuser à servir Hachem
dans la difficulté et sans grand triomphe. Le Juste est celui qui vise
sans cesse les plus hauts degrés, sans pour autant tout abandonner
s’il se trouve aujourd’hui dans les plus bas degrés.

Cela semble contradictoire de parler de «Juste» et de «bas degrés.» Mais en fait
il n’est pas de Juste qui soit arrivé à son accomplissement sans avoir
chuté des milliers et des milliers de fois, chutes dont il s’est toujours relevé.

Chers Amis, pour trouver du courage, pour raviver votre motivation,
il est nécessaire d’abandonner l’esprit critique. Le chemin du jugement
mène à la  colère et au désespoir.

En cessant de chercher le défaut chez l’autre et chez nous-mêmes,
votre monde changera de couleur.
Vous verrez apparaître ce qu’il y a de vraiment beau chez les êtres
et dans la vie. Cela vous donnera envie d’avancer, d’agir, de construire.

L’habitude de tout démonter, de tout critiquer, de démolir, est très ancrée
de nos jours. Elle provient dans sa racine profonde d’Essav, le père du
monde occidental. Aussi, même si pour améliorer notre vie, pour trouver
du courage nous cessions de regarder le mal, dans le bon côté que nous
verrions, apparaîtraient aussitôt des taches et des défauts.

C’est un automatisme, on n’y peut rien. Rabbi Na’hman nous prévient de cela
et nous invite à continuer. Le côté, le point positif, n’est pas parfait,
pas intégral ? Il faut chercher encore et toujours. Il n’est pas possible
qu’au fond, tout au fond, la lumière ne puisse pas briller. Je me dois
donc de me concentrer uniquement là-dessus : le bien, que le bien,
le bon côté des choses, des gens et de nous-mêmes !

Pouvez vous imaginez, Chers Amis, quel bonheur vous trouveriez en
cherchant en permanence le bon côté des choses ?

Comment ?

En s’y habituant le temps qu’il faut, toute personne serait à l’abri de
tous les malheurs: même si le pire l’atteignait, elle découvrirait une consolation.
Il existe des illusions d’optique et aussi des illusions psychiques.
Comme les yeux de chair peuvent nous tromper, les «yeux» de l’esprit
peuvent nous induire en erreur. Particulièrement en ce qui concerne
notre appréciation d’autrui.

Pour éviter de porter sur les gens des jugements erronés, fruits d’une
fausse interprétation, il faut absolument se garder de
la médisance, de la calomnie, d’en dire ou d’en entendre. Car ces
colportages faussent la vue et tuent le cœur.

Celui qui comprend que tous ses ennuis sont pour son bien, celui-ci
abolit le mal et vit, ici-bas, une vie de paradis.

Mais comment concevoir une chose pareille ? Je vous joins à cet effet
une vidéo à voir et à revoir du Rav Taieb sur la Emouna ou comment
comprendre que les ennuis sont pour notre bien ! :

http://safeshare.tv/w/DZyTDDgtxI

Je vous souhaite un merveilleux Shabat, Chers Amis, avec un regard
nouveau sur tous ceux qui vous entourent !

A très bientôt.

Yaël
00.972.54.84.03.258
www.amourdubien.com

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