Ouman Juin 2015 : Les témoignages

Les « Ouman girls » prennent la parole…

Déborah, 32 ans : « C’était un très beau voyage, intense, rempli de simha, d’émotions… On pleure et on prie beaucoup, on se vide… A refaire ! »

 

Hanna, 51 ans : « Plein de choses se sont passées pendant ce séjour… Il n’y a pas de mot pour exprimer ce que l’on ressent à Ouman : il faut le vivre tout simplement ! C’est la seconde fois que j’y vais. La première fois, tu te dis : « ça y est, c’est bon, j’ai fait le plein ! Je n’en peux plus de ce bus… Mais, après un certain temps, tu ne sais pas pourquoi mais tu ressens l’envie, voir le besoin de revenir ! »

 

Rachel, 32 ans : « J’avais déjà participé à un voyage à Ouman il y a deux ans mais je trouve celui-ci encore mieux. Plein de choses se sont rajoutées au programme et c’est mieux organisé ! Aussi, je pense que la première fois, je ne réalisais pas l’importance des tsadikims; j’étais juste venue avec le besoin d’oublier ma trentaine ! Aujourd’hui, accepte plus mon âge et l’idée de m’en remettre à Hachem. Je ne suis pas venue ici pour trouver à tout prix mon zivoug [mari] mais plutôt car je sens que j’ai des réparations à faire, que je veux évoluer, avancer… J’ai beaucoup plus de choses à demander, à libérer… Pour moi, le mariage représente une étape et non l’objectif de la vie. L’objectif de la vie, c’est déjà d’être bien, heureuse et ce n’est pas acquis à tout le monde ! Toutes ces prières me font du bien. C’est pour moi un bon petit voyage spirituel, très enrichissant ! »

 

Galith, 34 ans : « C’est la seconde fois que je pars à Ouman car je considère ce voyage très apaisant. On se ressource, on y puise des forces que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Quand on rentre chez soi, rien n’est dramatique. Les enfants peuvent renverser les corn flakes par terre et on se dit « allez, ce n’est pas grave ! » C’est comme si, pendant le séjour, tous les tsadikims me donnaient la patience, la compréhension… Et cela dure un petit bout de temps jusqu’à que je ressente le besoin de repartir ! D’autant qu’avec les filles du groupe, ça se passe super bien. Il y a de tous les âges mais on est toutes dans la même foi, les mêmes délires ! S’il y en a une qui a le malheur d’être timide dans le car, au bout d’une demi-heure, elle n’a pas le choix : elle se lâche ! »

 

Cécile, 75 ans : « La première fois que je suis allée à Ouman, j’avais l’impression d’être dans un rêve ! Comme si j’étais au paradis… C’est quelque chose d’inexplicable ! Et quand je suis rentrée chez moi, je n’arrêtais pas de revoir dans ma tête les endroits que j’avais vus, de chanter ce que j’avais entendu… j’ai pleuré pendant au moins dix jours car je n’arrivais pas à retrouver cette Kdoucha que j’ai senti à Ouman ! C’est pour cela que je suis revenue une deuxième fois ! Pour revivre cette simha… qui bouillonne en moi !  Pour prier afin que Dieu nous donne la paix en Israël et dans le monde… Pour l’ambiance, l’organisation, les conseils de Yaël Taïeb… Tout ce qu’elle nous dit remplit ma néchama ! Lorsque je rentre à la maison, je suis une autre personne. Je réfléchis beaucoup plus avant de faire les choses, je me comporte différemment avec mon mari. Comme le dit Yaël : « Si une femme rend son mari roi, il la rend reine ! » J’espère pouvoir faire ce voyage tous les ans ! »

 

Patricia, 54 ans : « C’est la première fois que je viens à Ouman et je peux dire que je suis contente à 200 %. J’ai ressenti beaucoup de sérénité, de paix, d’amour, d’émotions… Je ne suis pas du tout Breslev mais je peux dire que c’est une très belle expérience à vivre au moins une fois dans sa vie. Il y avait une très bonne organisation, une bonne ambiance au sein du groupe… J’ai fait de belles rencontres et j’ai trouvé toutes ces jeunes femmes super belles aussi bien dans leur cœur que dans leur apparence… Elles méritent toutes un bon zivoug ! Chaque endroit visité avait sa particularité mais personnellement, j’ai beaucoup aimé le Baal Chem Tov. J’ai ressenti beaucoup d’émotions là-bas et je suis sûre qu’à mon retour en Israêl, de belles choses vont se passer pour moi. »

 

Maayan, 39 ans : « C’est la deuxième fois que je pars à Ouman avec Yaël et cette fois encore, c’était génial ! On a beaucoup ri, on a beaucoup pleuré, on a fait de belles rencontres et qu’on le veuille ou non, on s’est purifiées ! Rabbi Nahman représente pour moi mon père, mon encre ! Il m’a sauvé la vie ! A un moment de ma vie, j’allais très très mal, j’avais baissé les bras dans beaucoup de domaines et j’ai commencé à allumer le ner de Rabbénou tous les jours en faisant une prière spécifique. Au bout d’un mois, j’ai rêvé que je tombais enceinte. Puis j’ai refait ce rêve une deuxième puis une troisième fois… J’ai dit à ma rabbanite que c’était peut être un signe car j’ai fait beaucoup de fausses couches dans ma vie et je n’ai jamais pu avoir de garçon. Et puis, je suis tombée enceinte d’un garçon ! Mais j’ai eu un décollement du placenta et je suis restée couchée pendant quatre mois… Partant de là, j’ai prié sans arrêt Rabbi Nahman. Je lui ai dit : « Si mon enfant survit, je l’appellerai comme toi. » Et il a survécu alors j’ai appelé mon fils Nahman. Il a cinq ans et demi aujourd’hui. Par la suite, j’ai eu deux autres garçons : Nathan qui a 3 ans et demi et Yaacov, un an et demi. »

 

Esther, 63 ans : « C’est vraiment un voyage extraordinaire. On ressent quelque chose de particulier qui est très personnel et que l’on ne peut pas expliquer. Une kdoucha exceptionnelle, une union entre les filles et une ambiance incroyable… Notamment dans le car et à la soirée organisée à motsé chabbat pour la bat mitzvah de Liora, la petite fille de Nicole. Franchement, c’est la seconde fois que je viens et je reviendrai encore ! »

 

Linda, 57 ans : « Je suis ni Breslev, ni Loubavitch. Juste croyante, traditionaliste. Mais là, après ce séjour à Ouman, je peux dire que je me sens un peu plus Breslev… Je ne sais pas encore comment ça va se traduire mais en tout cas, là, je suis dans le car pour rentrer à la maison et je n’ai pas encore retiré le béret ! Je pense que je suis montée d’un grade dans la kdoucha ! C’est la première fois que je vais à Ouman et j’ai vraiment trouvé ça super ! Que ce soit l’ambiance, les filles, le groupe, les visites, le chabbat, la soirée dansante… Tout était top ! »

 

Siona, 37 ans : « C’est la première fois que je participe à ce voyage en Ukraine et pour être honnête, au début, je ne ressentais rien ; j’étais très frustrée ! Et puis, au fur et à mesure, tu te laisses aller, tu prends les choses comme elles viennent et au final, je ne regrette pas une seconde d’y être allée ! Je trouve que c’est une expérience 100% positive tant sur le plan spirituel qu’humain. J’ai ressenti beaucoup d’émotion et un attachement particulier aux personnes que j’ai rencontrées sur place. On a vécu quelque chose de très fort toutes ensemble et je pense qu’il va en ressortir de très belles amitiés. J’ai pris aussi beaucoup de leçons de vie émanant des autres, des conseils de Yaël qui pourront m’aider dans mon quotidien… tels que de ne pas garder de rancœur en soi, prendre du recul, chercher toujours des circonstances atténuantes aux réactions des autres… Le moment le plus émouvant de tout le séjour est lorsqu’il y a eu la dernière danse samedi soir : chacune a lâché prise et toutes les émotions accumulées pendant le voyage ont explosé pour chacune en même temps. C’était magique… »

 

Hanna-Céline, 36 ans : « C’est la première fois que je viens à Ouman et je trouve ça génial ! Tu rigoles, tu pleures, tu vides ton cœur… Tu te laisses porter par les tsadikims… tu fais de très belles rencontres avec des filles complètement différentes les unes des autres. Chacune arrive avec son bagage, son histoire, son vécu… Et même si on ne vient pas du même monde, on a réussi à former un beau groupe, une véritable petite famille ! »

 

Jessica, 32 ans : « C’est la troisième fois que je vais à Ouman. La première fois, je me suis dit : « Mais qu’est-ce que je fous là ? » J’entendais les filles chanter, pleurer, hurler… Et moi, je ne ressentais rien. Puis, on est allées au parc Sofia, il faisait -25°C, tout était blanc ; j’ai glissé, je suis tombée sur le dos et j’avais très mal. De là, je me suis rendue au kever de rabbi Nahman, j’ai lu le Tikoun Haklali et pour la première fois, je me suis mise à pleurer comme une madeleine… je pensais à mon père qui m’a abandonnée lorsque j’avais quatre ans. Et là, trois femmes sont rentrées dans la pièce et se sont mises à crier « Aba ! » Elles m’ont demandé de faire comme elles. Alors je me suis mise à crier « Aba » et j’ai explosé en sanglots dans leurs bras. Puis on s’est mises à danser, à rigoler… J’ai tenu le kever dans mes bras et j’ai demandé d’avoir toujours la parnassa pour que je puisse aider les autres et surtout ma mère. Au résultat, en rentrant en Israël, j’ai eu une énorme opportunité d’emploi et j’ai pu éponger mes dettes, aider ma mère et monter ma propre boîte ! Cela m’apporte beaucoup de réconfort et d’espoir d’aller à Ouman. Prendre quatre jours par an pour prier, se retrouver sans internet, s’éloigner de tout notre matériel et rester concentré  sur notre spirituel, cela fait énormément de bien ! Pendant quatre jours, on enlève cette couche superficielle qui nous enveloppe et on se retrouve toutes sur un même plan d’égalité. J’ai adoré aller sur le tombeau de Rabbi Nathan, au Mikvé du Baal Chem Tov… et surtout j’ai adoré l’ambiance lors de la soirée dansante organisée à motsé chabbat. Ça nous a permis de nous défouler, de lâcher la pression accumulée toute l’année, d’autant qu’on se retrouve entre filles, on peut danser n’importe comment, sauter dans tous les sens… il n’y a personne pour nous juger ! Ce n’était pas évident que ce voyage réussisse car il y avait des femmes de tous âges, des célibataires, des mariées, des divorcées… chacune est venue avec son baluchon, son histoire mais au final, cela nous a permis d’apprendre plein de choses, de savoir comment on devra se comporter avec notre futur mari… et de comprendre que quel que soit ce qu’il se passe dans notre vie, c’est pour une raison ! C’est ce que nous enseigne Yaël ! C’est une femme extraordinaire qui ne porte aucun jugement sur les autres. Elle sait s’annuler et être toujours présente pour les autres. Elle a une foi inébranlable et est toujours dans la simha. »

 

Michèle, 60 ans : « Tous mes enfants vont huit à dix fois par an à Ouman et maintes fois, ils ont voulu que je les accompagne mais je n’y arrivais pas. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi ils y allaient tout le temps. J’appréhendais beaucoup et au final, j’ai trouvé ce séjour merveilleux. Je ne regrette rien ! J’ai adoré être au kever de Rabbi Nahman. Cela m’a beaucoup émue. J’ai beaucoup aimé aussi écouter Yaël Taïeb. C’est une femme merveilleuse ! Je reviendrai ! »

Propos recueillis par Vanessa Attali

 

 

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